Démission : les règles à suivre

Par lassitude ou parce que vous avez trouvé une nouvelle opportunité plus attractive, vous envisagez de démissionner. Il est important de faire les choses dans les règles, vous éviterez ainsi tout litige avec votre employeur.

Comment démissionner ?

Quand vous êtes en CDI, la démission est un droit et vous n’avez pas à motiver votre décision. La démission est impossible pour une personne en CDD.
Pour avertir votre employeur, aucune forme n’est imposée, vous pouvez le faire à l’oral ou par écrit. Cependant, il est préférable de l’avertir dans un premier temps de vive-voix et d’envoyer ensuite une lettre recommandée avec accusé de rendre votre démission officielle.

Attention cependant à la démission abusive ! Si vous démissionnez dans le but de nuire à votre employeur, que vous quittez votre poste du jour au lendemain ou si vous entraînez d’autres salariés avec vous, votre employeur pourra vous demander des dommages-intérêts.

Enfin, lors de votre dernier jour de travail, l’employeur devra vous remettre un certificat de travail, une attestation Pôle Emploi et le reçu du solde de tout compte.

Le préavis

La plupart des salariés ont un préavis à respecter avant de quitter leur poste. Sa durée est fixée par la convention collective et diffère donc selon la structure ou le poste. En règle générale, il est d’un mois pour les employés et de trois mois pour les cadres. À moins que l’employeur vous en dispense, il vaut mieux respecter ce délai. Si vous en respectez pas ce préavis, vous devrez verser des indemnités compensatrices à votre employeur. Elles seront équivalentes à la rémunération que vous auriez perçue si vous aviez effectué ce préavis.

Par ailleurs, une femme enceinte, ou qui est sur le point de terminer son congé maternité, est dispensée de préavis à condition d’en informer son employeur par lettre recommandée et cela, au minimum 15 jours avant son retour prévu au sein de l’établissement.

Allocations après une démission

Si vous démissionnez, vous ne percevrez pas, en principe, les allocation chômage. Une exception peut être faite dans le cas d’une démission pour un motif légitime, lors d’un changement de résidence pour suivre le conjoint ou lors d’un non-paiement des salaires par exemple. Si vous démissionnez, mais que vous n’avez pas trouvé un autre poste, il est donc préférable de négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur. Grâce à cette rupture à l’amiable, vous bénéficierez des allocations chômage. Attention cependant, votre employeur n’est pas obligé d’accepter.

 

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