Le bilan d’une expérience de service civique contre l’isolement des âgés encourage les partenariats

capture-decran-2016-12-02-a-16-10-06Publié le 03.03.2017 par Lydie Watremetz
Article Hospimedia

 

Pour accroître le recours aux jeunes bénévoles en service civique auprès des séniors souffrant de solitude, plusieurs acteurs de la mobilisation nationale contre l’isolement des âgés (dispositif Monalisa) ont mené une expérimentation dans trois anciennes régions (Bretagne, Bourgogne et Provence-Alpes-Côte d’Azur). Le bilan de cette action lancée en 2015 et bouclée en juin 2016 a été présenté le 23 février dernier, souligne Monalisa dans une note d’information. L’agence du service civique, les groupes de protection sociale (AG2R La mondiale et Malakoff Médéric), l’association nationale de jeunesse et d’éducation populaire à but non lucratif UFCV (en Bretagne) et l’association Unis-cité (pionnière du service civique) ont donc uni leurs efforts pour structurer et faciliter le déploiement du service civique au niveau local.

Il ressort de l’ensemble des échanges menés pendant cette expérimentation un certain nombre de préconisations pouvant, selon Monalisa, encourager et « faciliter l’accueil des jeunes volontaires dans les structures qui luttent contre l’isolement des âgés ». Premier argument affiché : « Les structures d’accueil trouvent avec les jeunes volontaires le bon équilibre entre le contact avec les âgés sur le terrain, l’appui aux activités existantes, et la proposition de nouveaux projets. » Monalisa souligne aussi que les jeunes qui s’engagent préfèrent généralement le travail en équipe se sentant ainsi moins isolés dans leur mission, ils seraient alors « plus proactifs et plus autonomes ». La structure trouve aussi dans une organisation en groupe quelques intérêts. Un tel dispositif faciliterait en effet l’intégration du jeune et optimiserait la mission du tuteur. Pour ce dernier, un cotutorat est également préconisé. Ce serait une solution plus souple (qu’un tutorat unique) permettant même à l’établissement de proposer au jeune un meilleur accompagnement. « Le premier tuteur suit le volontaire au quotidien, le second l’accompagne ponctuellement pour l’aider à prendre du recul sur la mission et réfléchir à son projet d’avenir. » Il est aussi noté que les regroupements collectifs réguliers entre volontaires donnent l’opportunité aux jeunes en service civique de construire « un savoir commun ».


Quelques chiffres concernant les jeunes en service civique

Monalisa présente quelques statistiques pour définir les bénévoles du service civique :

  • un jeune volontaire sur deux a un niveau bac ;
  • 58% sont des femmes ;
  • la moyenne d’âge est fixée à 20 ans ;
  • 44% reprennent des études après leur mission ;
  • 30% trouvent un emploi après leur mission.

 

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