Mon parcours est un peu atypique car j’ai commencé ma carrière en tant que préparatrice en pharmacie. Après quelques postes en intérim, je me suis vite rendue compte que ce métier n’était pas fait pour moi. L’aspect commercial était trop fort, je voulais rester dans le soin. La maternité m’intéressait beaucoup. J’ai hésité avec le métier de sage-femme mais finalement, je me suis tournée vers la petite enfance, j’adore m’occuper des enfants !
Après une formation au CHU de Bordeaux, j’ai travaillé en salle de naissances pendant 3 mois. J’ai ensuite participé à l’ouverture d’une micro-crèche privée et je travaille depuis août 2021 dans une micro-crèche associative.
Notre coeur de métier est de veiller au développement de l’enfant, qu’il soit moteur ou affectif. Nous nous occupons également des soins d’hygiène, comme les changes ou les DRP (Désobstruction Rhino-Pharyngée) par exemple et nous observons l’état clinique de l’enfant. Cela nous permet d’alerter, conseiller les parents et les orienter vers d’autres professionnels si besoin.
Nous avons également un vrai rôle de soutien auprès des parents ! Les auxiliaires de puériculture peuvent aussi accompagner les mères qui le souhaitent dans leur allaitement.
La micro-crèche est un mode d’accueil à taille humaine, qui permet – je trouve – de tisser de vrais liens entre les parents et les professionnels. Et, comme nous n’avons pas de sections définies par l’âge, nous accompagnons les enfants de leur arrivée à leur départ à l’école. C’est super de pouvoir suivre leur évolution tout au long de ces 3 ans !
J’ai des souvenirs en salle de naissance qui m’ont beaucoup marqué, comme les morts in utero. Mais sinon des anecdotes rigolotes, on en a tous les jours dans la crèche ! Ce que j’adore, ce sont les petites phrases des enfants. Récemment, un des enfants nous répétait qu’il allait « fermer les frontières au virus » en parlant du covid, c’était très mignon !
La patience ! Et de l’empathie. Il faut comprendre qu’une personne peut avoir une vision différente de la nôtre, savoir l’accepter pour l’accompagner au mieux.
Je pense qu’il est important aussi d’avoir une bonne organisation, pour pouvoir gérer les soins et l’intendance et faire les choses correctement.
N’oubliez jamais que le coeur de notre métier, c’est le bien-être de l’enfant. On est vraiment là pour lui.
Et continuez de vous former en permanence ! Nous exerçons un métier en perpétuelle évolution et il existe de nombreuses formations sur des sujets précis, comme le portage, la communication gestuelle, la reconnaissance des TSA chez les enfants etc… C’est important de savoir se remettre en question et d’approfondir ses connaissances pour accompagner au mieux les enfants.